Polestar Pioneers: Evelyn Simons et Laure Decock

Pas de business plan, mais de la passion.

Elles sont folles d'art, accros à Bruxelles et titulaires d'une licence en sciences de l'art. Que Laure (35 ans) et Evelyn (35 ans) aient eu un déclic n'était peut-être pas tout à fait inattendu. Qu'elles organisent ensemble la Brussels Art Week en 2025 l'était. Car c'est par amour du métier qu'elles se sont lancées dans le secteur de l'art, sans business plan écrit. Ni avec un plan de carrière tout tracé.

Evelyn a commencé sa carrière par une série d'emplois administratifs qui n'avaient pas grand-chose à voir avec l'art. « Pendant ce temps, je travaillais gratuitement dans le secteur de l'art, juste pour garder le lien », se souvient-elle. Tout a changé lorsqu'elle a remporté un concours de la Prada Foundation et qu'elle a pu organiser sa propre exposition. Depuis, elle travaille notamment pour la Fondation CAB et Horst Arts & Music, et construit sa carrière en tant que commissaire d’exposition et autrice indépendante. Laure a découvert ce qui lui correspondait vraiment en travaillant. Après ses études, elle a effectué des stages dans des galeries d'art commerciales et a travaillé pour la Almine Gallery, Albert Baronian et Axel Vervoordt. « Bien que j'y aie acquis des compétences commerciales qui me sont encore utiles aujourd'hui, j'ai peu à peu réalisé que la vente pure ne me convenait pas », dit-elle. Elle a donc changé d'orientation et a commencé à travailler comme consultante en collecte de fonds pour WIELS, La Loge et Netwerk Aalst.

Voir les opportunités. Les saisir. Et s'en tenir à sa propre vision.

Evelyn et Laure ont chacune tracé leur propre route, mais en attendant, elles ont écumé ensemble les expositions internationales. Jusqu'à l'année dernière. Lorsqu'elles ont remarqué que les Brussels Art Days cessaient leurs activités après 14 ans, elles y ont vu une opportunité. « Nous avions des relations, de l'expérience et une vision. Et après douze ans à travailler pour d’autres, nous étions toutes les deux prêtes à lancer quelque chose par nous-mêmes », raconte Evelyn.

C'est ainsi qu'est né RendezVous - Brussels Art Week. Non pas à partir d'un plan stratégique ou d'une étude de marché, mais à partir d'une opportunité qui s'est présentée par hasard. « Nous étions ensemble au Art Brussels lorsque l'idée nous est venue. C'était un vrai moment d'eurêka », se souvient Laure. « Au début, cela nous a semblé un peu absurde, mais lorsque nous l'avons vérifié auprès de quelques galeristes et qu'ils ont réagi avec enthousiasme, la machine s'est mise en route », poursuit-elle.

Reprendre le Brussels Gallery Weekend était une option. Pourtant, Laure et Evelyn ont délibérément choisi de partir d'une feuille blanche. Il ne s'agit pas d'une copie, mais d'une nouvelle asbl et d'un nouveau format avec sa propre vision et sa propre identité. « Ce n'était pas l'option la plus facile, mais nous voulions l'ouvrir à un public plus large et montrer la scène artistique contemporaine bruxelloise dans toute son hybridité », explique Evelyn. L'identité visuelle de RendezVous est donc le reflet de ce qu'est la capitale aujourd'hui. « Bruxelles est parfois un peu kitsch, un peu poussiéreuse, mais aussi décalée et sexy. Nous voulions que cela se ressente immédiatement : c'est Bruxelles, dans toute sa beauté et son chaos ».

Un élan pour la scène artistique. Et les entreprises locales.

Après le lancement en douceur en 2024, une édition à part entière suivra cette année : quatre jours et plus de 50 musées, galeries et initiatives gérées par des artistes participants. « L'objectif est de créer une dynamique autour de tous les acteurs du monde de l'art bruxellois une fois par an. C'est ainsi que nous voulons remettre Bruxelles sur la carte en tant que ville d'art », précise Evelyn. Le fil conducteur de cet événement de quatre jours est le « Salon de RendezVous », un bar artistique temporaire où se déroulent des conférences, des performances, de la musique et des sessions d'écoute.

Le point commun de leur approche ? Construire des ponts. Entre les entreprises et les organisations à but non lucratif, entre les jeunes talents et les valeurs établies. Car comme Polestar, le duo croit au pouvoir de la connexion et des partenariats durables. « Nous voulons renforcer l'écosystème artistique et le rendre plus durable en mettant en relation des acteurs qui, autrement, ne se rencontreraient pas naturellement », explique Evelyn. « Pour nous, la durabilité est aussi une question d'impact local et d'ancrage. Mettre en avant des choses qui existent déjà », poursuit Laure. « C'est pourquoi nous choisissons délibérément des fournisseurs basés à Bruxelles. Depuis le traiteur de l'événement jusqu'aux graphistes et au photographe qui ont façonné notre identité visuelle ».

Moins, mais mieux.

Lorsque Polestar a frappé à la porte de RendezVous, Laure et Evelyn ont d'abord été surprises. « Nous sommes tout sauf des influenceurs », s'amuse Evelyn. Mais plus elles en apprenaient sur Polestar, plus les similitudes devenaient évidentes. « Lorsque vous êtes entouré d'objets d'art jour après jour, vous devenez automatiquement sensible à la manière dont les choses sont conçues. Les objets jetables ou sans âme, je ne les aime pas. Je crois en « moins, mais mieux ». Des objets avec lesquels on s'entend vraiment. Et c'est ce que Polestar vous fait ressentir. Leurs créations sont bien pensées, solides et intemporelles ». 

Laure en a fait l'expérience lorsqu'elle s'est mise au volant de la Polestar 2. « Au début, j'avais un peu d'appréhension à l'idée de manœuvrer une si grosse voiture à Bruxelles, mais tout est tellement intuitif. La voiture se conduit toute seule. Et esthétiquement, chaque détail est réussi : l'imitation bois sur le tableau de bord, la lunette de toit... Tout est super minimaliste. Même le logo ». 

Pour Laure et Evelyn, la collaboration a pu être une surprise, mais pas pour Polestar. Le fait de ne pas choisir la facilité, leurs ambitions en matière de développement durable, leur rôle de créatrices de liens, ... Les parallèles sont là. C'est pourquoi, cette année, nous sommes également le partenaire automobile officiel de RendezVous - Brussels Art Week. La première édition complète aura lieu cette année du 4 au 7 septembre - avec des navettes Polestar. Mais l'ambition de Laure et Evelyn ne s'arrête pas là. « J'espère que nous pourrons continuer à nous développer avec Polestar. Parce que changer quelque chose, c'est quelque chose qu'on ne fait jamais tout seul ».