Beaucoup de bruit pour l’aluminium, avec Polestar O₂

La production a beaucoup fait parler d’elle en matière de durabilité et de circularité. À combien s’élèvent les émissions produites par le processus ? Quelle quantité d’énergie verte utilise-t-on ? Combien de composants recyclés sont impliqués ? Etc. Or, ce qui est fabriqué doit aussi pouvoir être démantelé et refabriqué. Dès lors, les matériaux recyclés d’une qualité inférieure par rapport à leur forme originale ne peuvent pas être utilisés pour les mêmes objectifs. Durable ? Certainement. Circulaire. Pas vraiment.

L’étiquetage et les codes de couleur permettent aux entreprises de recyclage de séparer les différentes classes afin de les recycler individuellement et d’éviter ainsi leur contamination.
Sander Jahilo

Prenons l’exemple de l’aluminium. Ce matériau est très prisé dans le secteur automobile en raison de sa robustesse et de ses caractéristiques environnementales. Malgré la recyclabilité de l’aluminium, son processus de séparation consomme énormément d’énergie. Les entreprises de recyclage reçoivent leurs véhicules sous forme de cubes compactés. Ceux-ci sont alors broyés et séparés à l’aide d’aimants et d’autres techniques.

« L’industrie automobile constitue une source reconnue de métaux pour le secteur du recyclage », explique Sander Jahilo, responsable de la circularité chez Polestar. « Cependant, seule une toute petite part de ces matériaux retourne à l’industrie automobile, car la grande majorité est décyclée en métaux de classes inférieures. »

Les voitures se composent de différentes classes d’aluminium, chacune possédant des propriétés spécifiques. Les usines de recyclage ne font aucune distinction entre ces classes et les recyclent comme un seul et même matériau. Elles produisent ainsi un aluminium qui ne convient plus aux applications haut de gamme.

Polestar O₂ s’attaque au problème en proposant une solution à l’élégante simplicité : l’aluminium étiqueté.

« L’étiquetage et les codes de couleur permettent aux entreprises de recyclage de séparer les différentes classes afin de les recycler individuellement et d’éviter ainsi leur contamination », explique Sander Jahilo. « Cette approche mène à un circuit fermé dans le cadre duquel l’aluminium est recyclé afin de retrouver ses qualités d’origine. »

La production a toujours été considérée comme un point de départ. Or, le principe de la circularité consiste précisément à abolir cette notion. L’heure est venue de se concentrer sur le démantèlement et la refabrication en partant des matériaux.

L’heure est venue de faire beaucoup de bruit pour l’aluminium.

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